La 4ème édition du Festival Léeré se déroulera, du 23 au 26 novembre 2023, dans la commune de Zabré (Boulgou, Centre-Est), sous le thème : « Culture, facteur de résilience : quelles perspectives pour lutter contre l’hydre terroriste ? ». L'annonce a été faite, le 9 novembre 2023, à l’Hôtel Zanali à Ouagadougou, par l’Association Léeré Sarre.
Le Festival Léeré, qui se tient chaque année, est un évènement socio-culturel de promotion de l’agroalimentaire de la province du Boulgou. Cette initiative, qui a vu le jour en 2020, est un produit de l’Association Léeré Sarre qui vise à contribuer au bien-être des personnes vulnérables.
Au plan culturel, le festival consacre l’expression de plusieurs disciplines artistiques, principalement la danse, la musique traditionnelle et moderne.
La culture pour lutter contre l'hydre terroriste
La 4ème édition du festival se déroulera, du 23 au 26 novembre 2023, sous le thème : « Culture, facteur de résilience : quelles perspectives pour lutter contre l’hydre terroriste ? ». À travers ce thème, l'association veut participer à la consolidation de la paix, à la mobilisation et à la sensibilisation des populations à l’effort de paix par le biais de la culture. « C’est une initiative salvatrice qui entend mobiliser les populations autour des vertus sociales et culturelles pour un Burkina plus solidaire, plus uni et plus paisible », a déclaré Fernand Ouédraogo, membre du Comité d’organisation du festival.
Un programme de qualité
Selon Kaleb Zinsonni, alias Kézi, artiste-musicien et coordonnateur du festival, la particularité de l'évènement réside dans la promotion de la musique live. « 80% des artistes vont s’exprimer en live. Les années précédentes, nous avons initié des lycéens à la théorie musicale pour leur permettre d’avoir des bases en musique. Nous mettons en valeur les talents du terroir », a-t-il indiqué.
Le Festival Léeré, qui est une tribune d’expression culturelle, artistique et de talents, accueillera des artistes de renom pour cette édition. Parmi les artistes et troupes invités, on retrouve : la Troupe Wendlamita ; l’Orchestre de la Police Nationale ; Les Parents ; Ismo Vitalo ; Queenzy ; Tourou ; Reman ; Alice Aditoua ; Bonsa ; Whé-We.
Par ailleurs, de nombreuses activités son prévues : une parade artistique ; la grande foire agroalimentaire, artisanale, commerciale et culturelle ; la grande soirée des danses et des musiques du Bissako ; la grande scène musicale live ; la formation des femmes aux techniques de gestion financières et entrepreneuriale ; la formation des musiciens traditionnels sur la tonalité sans dissonance ; le concours de karaoké.
La sécurité sera au cœur du festival
Sur le plan sécuritaire, foi du coordonnateur du festival, lui-même membre des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), rassure que « toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité au festival ». « Chaque année, nous travaillons avec les FDS qui sont sur place. Nous mettons également à contribution les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) pour la bonne marche de l’évènement », a-t-il particulièrement souligné.
Du reste, le budget total de cette édition est estimé à vingt-et-un millions cinq cent mille (21 500 000) F CFA. Au regard de la thématique (actuelle à cause de la crise sécuritaire) et des missions du festival, les organisateurs exhortent les sponsors et partenaires à les accompagner. « Toutes ces activités sont des contributions à la reconquête de la paix. Avec le soutien de tous, nous participons à l'effort de paix », a conclu le coordonnateur du festival.
Abrandi Arthur Liliou