Lutte antivectorielle génétique : Les parties prenantes se concertent !

Submitted by RedacteurenChef on Tue 09/05/2023 - 16:30
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L’Agence Nationale de Biosécurité (ANB), en collaboration avec l’Agence de développement de l’Union africaine-Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), a organisé, du 4 au 5 mai 2023, un atelier de renforcement de l’engagement des parties prenantes autour de la lutte antivectorielle génétique.

Cette rencontre vise à : réunir les membres de la plateforme nationale de gestion intégrée des vecteurs pour relancer la plateforme ; partager l’information sur les progrès en matière de recherche-développement sur la lutte antivectorielle génétique ; établir les bases pour une collaboration et une collaboration renforcées et soutenues entre les acteurs nationaux impliqués dans la règlementation, la recherche et le développement en matière de lutte antivectorielle génétique ; finaliser le plan stratégique de la plateforme nationale de gestion intégrée des vecteurs et le programme biennal de travail impliquant les régulateurs de la santé, de la biosécurité et de l’environnement et les développeurs de produits.

Selon Dr Oumar Traoré, Directeur général de l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB), la lutte antivectorielle génétique offre une alternative attractive contre les vecteurs de maladies. « La lutte génétique antivectorielle, à travers les vecteurs génétiquement modifiés, offre une alternative attractive afin de venir à bout des maladies causées. Cependant, cette lutte à travers les vecteurs génétiquement modifiés est souvent mal comprise et combattu farouchement par certains acteurs du public. Cette rencontre se veut être un forum d’échanges pour éclairer les uns et les autres sur l’importance de la lutte transgénique dans la gestion durable des maladies à transmission vectorielle », a-t-il affirmé.

Dans le même sens, Dr Jeremy Tinga Ouédraogo, Représentant de l’Agence de développement de l’Union africaine-Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), a insisté sur l’engagement des parties prenantes à jouer pleinement leurs rôles dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle. « C’est un atelier de prise d’engagement. Chaque partie prenante s’engage à apporter sa contribution conformément à son mandat à l’atteinte des résultats globaux pour le bénéfice du Burkina Faso. C’est un engament à prendre part à tous les processus, chacun à son niveau. C’est un engagement à supporter les uns les autres afin que l’on puisse être, en dehors de son propre mandat, un agent de facilitation du mandat de l’autre. Nous visons tous le même objectif : le développement socio-économique du Burkina Faso », a-t-il souligné.

Il a réitéré l’engagement de l’Agence à accompagner les acteurs sur le plan technique pour la régulation et organisationnel à travers son soutien à la plateforme nationale de gestion intégrée des vecteurs.

Des communications

Au cours de cet atelier, neuf (9) communications ont été présentées. La première communication, faite par Dr Adama Gansané, Coordonnateur de la plateforme nationale de gestion intégrée des vecteurs, a porté sur la « situation mondiale du paludisme ».

Ensuite, Dr Christian Bernard Kompaoré, Secrétaire permanent pour l’élimination du paludisme (SP/Palu), a fait le point sur la « situation du paludisme au Burkina Faso ».

La troisième communication, présentée par Dr Moussa Guélbéogo, entomologiste médical au Centre national de recherche et de formation sur le paludisme (CNRFP), a porté sur le « statut actuel des interventions de lutte antivectorielle contre le paludisme au Burkina Faso.

En outre, Dr Barbara Glover, Chargé de programme à l’Agence de développement de l’Union africaine-Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), a exposé sur le programme de renforcement des capacités de l’Agence en matière de lutte antivectorielle génétique.

Par ailleurs, Dr Moussa Savadogo a présenté deux communications. Dr Moussa Savadogo est Chargé de programme biosécurité environnementale au sein du Réseau africain d’expertise en biosécurité (ABNE) de l’Agence de développement de l’Union africaine-Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD). Ses présentations ont porté sur : « Principes et exigences réglementaires relatifs à l’usage des moustiques génétiquement modifiés dans la lutte antivectorielle contre le paludisme » ; « Situation de la recherche-développement en matière de lutte antivectorielle génétique dans d’autres pays en Afrique ».

La septième communication a été présentée par Dr Abdoulaye Diabaté, Investigateur principal du Projet Target Malaria. Cette communication a porté sur le « point des travaux de recherche sur les moustiques génétiquement modifiés pour la lutte contre le paludisme à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé de Bobo-Dioulasso ».
La huitième présentation a été faite par Dr Oumar Traoré, Directeur général de l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB). Il a exposé sur le « Régime règlementaire national applicable à l’utilisation des moustiques génétiquement modifiés au Burkina Faso ».

La dernière communication a été faite par Dr Adama Gansané, Coordonnateur de la plateforme nationale de gestion intégrée des vecteurs. Elle a porté sur la « présentation de la plateforme nationale de gestion intégrée des vecteurs ».

Du reste, les participants ont formulé des recommandations pour la mise en œuvre du plan stratégique de la plateforme nationale de gestion intégrée des vecteurs.

Jean-Yves Nébié