
En marge de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, nous avons rencontré, le mercredi 26 février 2025, Aysha Junior Ouédraogo, présidente de l’association « Couleurs de vie », conceptrice de « Mon pays en lumière ». Ce projet a permis de décorer et d’embellir la Colonne des Étalons, en suspendant des parapluies de couleurs vertes, blanches et noires, de guirlandes, etc. Entretien !
D’où vous vient l’idée du concept « Mon pays en lumière » ?
Nous avions eu l’idée depuis les deux précédentes éditions du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Mais, par manque de moyens pour aller au bout de notre idée, nous nous sommes dits que le moment n’était pas opportun.

Nous avons décidé de déposer notre projet partout pour obtenir du financement. Cette année, par la grâce de Dieu, nous avons pu le réaliser. Il faut souligner que nous avons eu beaucoup de difficultés à réaliser ce projet, car il a été entièrement réalisé avec nos fonds propres.
Est-ce que vous vous attendiez à un tel engouement ?
Nous étions convaincus d’une chose : cela allait plaire à la population. Mais, ce qui nous a surpris, c’est la tournure que cela a pris sur les réseaux sociaux. On ne s’attendait pas à une telle ferveur. L’impact des réseaux sociaux a été si grande, de telle sorte que la communication s’est faite toute seule.

Le but était de suspendre plus de deux-mille (2000) parapluies. Mais, ne maîtrisant pas la technique, nous en avons seulement suspendus une centaine. Le choix des couleurs a été fait par rapport au contexte du pays. Nous avons choisi le blanc pour symboliser la paix, le vert pour l’espoir et le noir pour le deuil que nous portons avec la perte de nos frères VDP et FDS.
Nous avons remarqué que Aïcha Junior se fait rare ces dernières années. Pourquoi ?
En réalité, je suis présente et je travaille. Je suis présentement sur le projet des enfants qui présente le journal à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) et sur d’autres chaînes de télévision. Nous sommes dans un monde où ce sont les réseaux sociaux qui donne plus de la visibilité. Je vais m’entourer de professionnels dans le domaine pour être plus présente.
Nous savons que vous êtes la mère adoptive de Madson Junior. Que devient-il ?
Mon fils est là et il va très bien. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de polémiques à son sujet, mais il n’en est rien. C’est d’ailleurs lui qui a piloté le projet « Mon pays en lumière »
Une adresse particulière ?
Je voulais remercier particulièrement le ministre des Affaires étrangères qui a cru en moi, le président de la Délégation spéciale de la Mairie centrale de Ouagadougou et tous les techniciens qui ont travaillé sur ce projet.
Je remercie également tous ceux qui m’ont fermé les portes car cela a été un boosteur pour la réalisation de ce projet. Sans eux, je n’allais peut-être pas avoir le courage de continuer. Je me suis dit que s’ils me fermaient les portes c’était peut-être pour me décourager et réaliser ce projet à ma place. Un merci particulier à l’endroit des internautes qui ont contribué à la publicité de ce site.
Myriam Ouédraogo